Frans Veldman, créateur de l’haptonomie, l’a originellement défini comme un ensemble de pratiques cherchant à intensifier les bienfaits de l’accompagnement thérapeutique par une attention particulière accordée à la relation, dans laquelle le toucher, notamment, prend une place particulière.

Un des principes de bases de l’haptonomie repose sur un mode de présence à l’autre particulier, un « être-présent » par un sentiment attentif et sensitif, une perception consciente qui s’étend au-delà de soi, englobant l’espace alentour.

Le principal domaine d’application est l’accompagnement pré et postnatal des parents et de leur enfant.

En accompagnement prénatal, les couples sont reçus en séance individuelle, soit dès le début de la grossesse, soit plus souvent au quatrième ou au cinquième mois, ce qui suppose l’implication et le désir des deux parents. La mère a un contact privilégié avec l’enfant qu’elle porte, son corps change avec la perception qu’elle a de son enfant, elle peut interagir avec lui, le bercer ou même le faire se déplacer à l’intérieur du ventre. Les pères peuvent aider, principalement par le rapport qu’ils ont avec la mère, mais également au travers de leur contact avec le ventre ou par leur voix. Dès le cinquième mois de grossesse, un langage corporel des enfants se met en place. Ils viennent se positionner sous la main, accompagnent la respiration de la mère, ont des balancements spécifiques, voire jouent, donnant par là des signes d’échanges qui renseignent les parents sur leur état.

D’après Catherine Dolto, membre de l’équipe dirigeante du Centre International de Recherche et de Développement de l’Haptonomie : « les bébés bien accompagnés prénatalement affrontent mieux les épreuves de la vie, même si celles-ci se présentent dès leur arrivée au monde. Ils ont un excellent tonus de posture, sont à la fois très éveillés, très paisibles, sécurisés et plutôt souriants. »

Source : Wikipedia.